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Pour tout savoir sur l'histoire de Creatival

Publié le juillet 19 2018

J’avais envie de vous écrire un texte plus personnel…Certaines d’entre vous me connaissent peut-être, que ce soit à cause de mon parcours entrepreneurial, parce que je suis l’une de vos amies, à cause de l’école, des réseaux sociaux, ou de plusieurs autres raisons…et d’autres ne me connaissent peut-être tout simplement pas. Je voulais donc prendre le temps de vous parler un peu plus de moi, et ainsi, un peu plus de l’histoire de Creatival !

Lorsque j’étais au primaire, ma grand-mère avait un commerce et j’adorais venir l’aider lors de mes journées pédagogiques. Quelques années plus tard, mon frère m’a clairement dit : « Hey savais-tu que grand-maman aimait bien ça quand tu venais au commerce, mais que chaque fois que tu l’aidais à la caisse, celle-ci ne balançait jamais ? » Et moi qui a répondu simplement : « Oups ahah ! » (la comptabilité n’a jamais été ma force).
 
Quelques années plus tard, ma grand-mère me demandait ce que j’allais faire de ma vie. Je répondais que j’allais vendre des bijoux et que j’allais travailler dans mon entreprise Creatival. Et elle me répondait : « Non je te parle de ton vrai job de vie ! »  Et moi je lui répliquais : Oui oui, c’est ça grand-maman, je vais travailler pour moi ! (I am the boss.) ».  Ensuite, elle m’a conseillé de faire un stage chez Caroline Néron. Ma seule réponse a été : « JE PASSE ! » (réponse facile pour celles qui ont écouté mon passage à l’émission Dans l’œil du dragon). ahah

Depuis que je suis jeune, j’ai toujours aimé le monde des affaires. Sans nécessairement l’avoir planifié, je suis devenue entrepreneure dès mon très jeune âge.

L’histoire de Creatival a débuté lorsque j’étais au secondaire. Durant mon secondaire 5, ma mère s’était inscrite à des cours de fabrication de bijoux comme passe-temps. En la voyant faire, j’ai tout de suite été captivée par la création de bijoux. Très étrange pour une fille qui ne portait jamais de bijoux ! Avec le temps, c’est devenu rapidement une belle activité mère/fille qui en est devenu une passion, et voir même, une entreprise. Voici quelques photos de mes débuts et de mes premières créations. Heureusement que j’ai évolué avec le temps ahah !

 


En arrivant au CÉGEP, j’ai fait une technique en gestion de commerce à Lionel-Groulx. En portant mes créations chaque jour, j’ai reçu beaucoup de beaux commentaires, et les filles de mes classes voulaient me les acheter…Moi qui pensait seulement faire des bracelets pour moi ! Ainsi, je me suis dit « Pourquoi ne pas les vendre » ?! En plus, c’était ma mère qui m’achetait tout le matériel, donc je faisais 100% de profit, ahah ! On peut dire que les affaires allaient très bien.

Aussi, durant la technique, j’ai eu la chance de faire quelques projets de session sur mon entreprise. Je vais toujours me rappeler du moment où j’étais avec une amie dans la classe, et que l’on avait créé mon tout premier logo sur Power Point. (Preuve à l’appui)

 

À la fin de ma technique, j’ai décidé de faire un bac en administration des affaires, profil marketing à l’UQO. Durant mon parcours universitaire, j’ai eu la chance de participer à des concours et j’ai gagné certains prix.

Après tout ce temps, je commençais à vendre beaucoup de bracelets et il fallait donc que j’enregistre mon entreprise. Je vais toujours me rappeler du moment où j’ai inscrit le nom Creatival au registraire des entreprises du Québec, assise à la cafétéria de l’école.

Bon, tout va bien jusqu’à présent, j’ai fini mon BAC et là qu’est-ce que je fais ? Ok GO je me lance 100% en affaire…ou pas ? NON… j’ai 20 ans, ça me fait trop peur ! Pourquoi ne pas faire une maîtrise au HEC en marketing pour avoir la chance de faire le projet supervisé sur mon entreprise ? C’est donc ce que j’ai fait et, au HEC, j’ai été sélectionnée pour faire partie d’un incubateur Entreprism pour startups où j’ai gagné la deuxième place.


Durant tout mon parcours, j’ai toujours eu comme rêve de passer à l’émission Dans l’œil du dragon. En 2013, j'avais eu la chance de rencontrer le dragon Monsieur Serge Beauchemin lors d'un colloque et je lui avais dit : « La prochaine fois que je vais vous rencontrer, ce sera à l'émission ! » (chose dit, chose faite).

J’étais au courant que, si je voulais passer à l’émission, je ne pouvais pas y aller sans offrir quelque chose d’original (ce n’est pas comme s’il manquait de compagnies dans le domaine des bijoux !). J’ai donc fait mon projet de maîtrise sur mon concept de financement : les bracelets à grands projets. Depuis que je suis jeune, je me suis toujours impliquée activement dans mes projets scolaires pour participer à des activés (voyage à Toronto, New-York, etc.). Essayez de me trouver !

 

À ce moment, je ne comprenais pas pourquoi ce n’était pas tous les élèves qui pouvaient venir en voyage avec nous, mais plus tard, j’ai vite compris que la raison était parce que ce n’était pas tout le monde qui pouvait se permettre de payer pour participer à ces activités. De mon côté, je vendais du chocolat en allant cogner à toutes les portes de mon quartier. Les ventes étaient bonnes, mais après coup, je pense plutôt qu’ils m’encourageaient à cause de mon petit sourire et non à cause de la qualité et de l’aspect super santé de mon produit de financement..!

Alors, voici comment m’est venue l’idée de vendre des bracelets pour financer différents projets à causes sociales. Les filles peuvent enfin vendre un produit symbolique et abordable ! Suite à la rédaction de mon projet de maîtrise sur ce concept, j’avais donc mon élément différenciateur qui faisait en sorte que je pouvais poser ma candidature à l’émission Dans l’œil du dragon !!!! Après tout ce processus, (documents, entrevues, auditions, enregistrement) mon rêve s’est enfin réalisé (quétaine, mais vrai!). Je vais toujours me rappeler du moment lorsque j’ai passé à l’émission Dans l’œil du dragon : j’étais en fin de session. Cela n’a pas toujours été évident de mélanger travail et études, mais j’ai fini par y arriver!

Fait que là, qu’est-ce qui se passe? Et bien, j’ai passé « au dragon » et j’ai enfin terminé ma maîtrise. Je pouvais finalement dire que j’étais prête à travailler à temps plein sur mon entreprise. Au début de mes études, je faisais tout ça de la maison, chez ma mère (un merci spécifique pour tout son aide, et tous les bracelets qu’elle faisait sans être rémunérée ahah !).


Par la suite, j’ai déménagé à Montréal avec Biscotte, en appartement, où j’avais une pièce qui était dédiée à Creatival. Bref, la vie est belle, les ventes vont bien, on distribue nos bracelets de financement dans toutes les écoles du Canada et on distribue nos bracelets dans plus de 50 points de vente, dont tous les magasins Simons (je n’en reviens toujours pas !). Voici une photo de ma première commande de chez Simons en 2016.

J’ai aussi fait mon incorporation, vous pouvez donc m’appeler Creatival.Inc et j’ai des employées ! Hey ça roule chez Creatival !

Puis là, il y a un moment dans la vie d’entrepreneur où tu as besoin de te sortir de ta zone de confort afin de devenir meilleur, et pour moi, c’était de sortir de chez moi pour faire grandir mon entreprise. Et oui, je vais enfin pouvoir dire que j’ai mon propre atelier-boutique à Montréal. Ça aussi, c’était un autre rêve que je voulais réaliser depuis longtemps.

Bon, dernière petite anecdote (ça vaut la peine de lire jusqu’à la fin). Quand j’étais petite, j’adorais jouer à la caisse avec mon faux argent du Canadian Tire, et c’est pourquoi qu’à l’âge de 10 ans, j’avais demandé au Père Noël si je pouvais avoir une VRAIE caisse enregistreuse ! Visiblement j’avais été sage, car je l’avais reçue !

Depuis mes 10 ans, je rêvais et je visualisais que cette caisse allait vraiment m’être utile dans une entreprise en faisant des vraies ventes avec de la vraie monnaie ! En vieillissant, mes parents me disaient de vendre ma caisse dans une vente de garage, car je ne jouerais probablement plus à la caissière… Toutefois, inconsciemment, je l’ai toujours gardée dans ma garde-robe. Aujourd’hui, elle se trouve dans mon atelier, puisque j’ai signé un bail commercial, et je vais essayer de faire en sorte que tout balance cette fois-ci !

Merci à ma famille, mon père (mon mentor) ma mère (l'artiste) à mes amies, les créatives,  à mes employées, sans oublier Biscotte, à toutes les autres personnes que j’ai rencontrées à travers mon parcours et un GROS MERCI à vous, chères clientes, qui m’encouragez sans cesse dans cette belle aventure. 

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